My cutie-patootie and her bf.
7/12/14
7/9/14
Ramadan Again
I had five DON'T BREAK THE CHAIN calendars specially made for this holy month.
It turned out time is an even more precious currency you hardly get a grasp on when life is eventful, when visitors keep coming.
Visitors like friends, exhaustion, thirst, thoughts, sleep, some more friends, definitely work and some more exhaustion.
I come back to my apartment not quite exhausted, definitely not sleepy, and I just don't feel like grabing a pen or a pencil. Maybe a book and most likely My Wife And Kids episodes, but not studies.
At work, people get headaches, blood pressure decrease or nausea. I don't experience such symptoms with fasting. My energy levels become eh..euh...I don't want to use the word "normal" but let's say I start walking in the common pace and move around at common speed. Oh and I also start grasping for air while taking the stairs to my fourth floor apartment.
One thing though: with the first days of fasting, I get a bit slow and a little bit dumb.
It was something that made me reflect, specially with work and the tasks I'm to perform with full attention and all my neurones working and stuff. One mistake somewhere and BOUM BOUM BOUM.
I took my Don't BREAK THE CHAIN calendars and decided to keep only one, the one related to meditation.
I do have my time, my intellectual powers and my spirit to use this holy month to reflect on hunger, thirst, prayers and upgrade myself.
To a quantum level say.
My favorite sourate while I'm at it.
And my favorite Hymmnos of the moment.
It turned out time is an even more precious currency you hardly get a grasp on when life is eventful, when visitors keep coming.
Visitors like friends, exhaustion, thirst, thoughts, sleep, some more friends, definitely work and some more exhaustion.
I come back to my apartment not quite exhausted, definitely not sleepy, and I just don't feel like grabing a pen or a pencil. Maybe a book and most likely My Wife And Kids episodes, but not studies.
At work, people get headaches, blood pressure decrease or nausea. I don't experience such symptoms with fasting. My energy levels become eh..euh...I don't want to use the word "normal" but let's say I start walking in the common pace and move around at common speed. Oh and I also start grasping for air while taking the stairs to my fourth floor apartment.
One thing though: with the first days of fasting, I get a bit slow and a little bit dumb.
It was something that made me reflect, specially with work and the tasks I'm to perform with full attention and all my neurones working and stuff. One mistake somewhere and BOUM BOUM BOUM.
I took my Don't BREAK THE CHAIN calendars and decided to keep only one, the one related to meditation.
I do have my time, my intellectual powers and my spirit to use this holy month to reflect on hunger, thirst, prayers and upgrade myself.
To a quantum level say.
My favorite sourate while I'm at it.
And my favorite Hymmnos of the moment.
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quran
7/7/14
This is a strange world, neither cage nor nest,
With no calm nook in all its spacious fold.
Foreseeing that indigo mood in my horizon.
Heavens are sinking within and it's an explosion of ethereal goodness.
Thank you God.
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Gratitude
7/6/14
Ftour
This year, Ramadan's timing is being tricky for me. The sunset is at 19h45-ish and I'm used to not eating anything past 19h00. Consequently, my stomach was very unhappy the first days and I would wake up feeling heavy and heavy and heavy and ugh.
Plus with my tight sleeping schedule and the fact that I dislike eating at night, I had only the time to have one meal. Therefore, I had to make it count and it proved a bright healthy success.

Sprouted lentils stirred in olive oil and garlic, pumpkin sauted with parsley and mustard and cumin seeds, Rome tomatoes and pickles.
Avocado, onion and tuna salad, whole brown rice with lady's fingers and tomatos and garlic
Fried eggs, whole wheat bread and a salad of farmer's cheese, parsley, salad, tomatoes and cucumbers.
Nothing compared to the traditional Moroccan ftour table.
7/3/14
Le jour ou Gabriel s'est éteint, j'en avais fait une maladie pendant 15 minutes et je ne me suis pas rendue compte que je me suis endormie.
Voici qu’avait écrit l’écrivain Gabriel Garcia Marquez (Cent ans de solitude) quand il avait quitté la vie publique pour des raisons de santé (cancer):
« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon, et qu’il m’offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible.
Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus.
Je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière.
Je marcherais quand les autres s’arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Si Dieu m’offrait un morceau de vie, je m’habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme.
Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu’on ne tombe plus amoureux en vieillissant, et qu’ils ne savent pas qu’on vieillit lorsqu’on cesse de tomber amoureux.
Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul.
J’enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l’âge, mais avec l’oubli.
J’ai appris tant de choses de vous, vous les hommes..
J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l’escalader.
J’ai appris que quand un nouveau né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.
J’ai appris qu’un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se lever.
J’ai appris tant de choses de vous, malheureusement, elles ne me serviront plus à grand-chose, car lorsqu’on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens, et fais ce que tu penses.
Si je savais que je te vois dormir aujourd’hui pour la dernière fois, je t’embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais : « je t’aime », sans présumer bêtement que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n’ai plus que ce jour, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais.
Le lendemain n’est garanti à personne, qu’il soit jeune ou vieux.
Aujourd’hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.
N’attends pas, fais-le aujourd’hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n’avoir pas pris le temps d’un sourire, d’une caresse, d’un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire « je regrette », « pardonne-moi », « s’il te plaît », et tous les mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force etla sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.
Gabriel Garcia Marquez
Brumes
Voici qu’avait écrit l’écrivain Gabriel Garcia Marquez (Cent ans de solitude) quand il avait quitté la vie publique pour des raisons de santé (cancer):
« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon, et qu’il m’offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible.
Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais tout ce que je dis.
Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus.
Je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière.
Je marcherais quand les autres s’arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Si Dieu m’offrait un morceau de vie, je m’habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme.
Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu’on ne tombe plus amoureux en vieillissant, et qu’ils ne savent pas qu’on vieillit lorsqu’on cesse de tomber amoureux.
Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul.
J’enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l’âge, mais avec l’oubli.
J’ai appris tant de choses de vous, vous les hommes..
J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l’escalader.
J’ai appris que quand un nouveau né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.
J’ai appris qu’un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut que pour l’aider à se lever.
J’ai appris tant de choses de vous, malheureusement, elles ne me serviront plus à grand-chose, car lorsqu’on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens, et fais ce que tu penses.
Si je savais que je te vois dormir aujourd’hui pour la dernière fois, je t’embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme.
Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais : « je t’aime », sans présumer bêtement que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n’ai plus que ce jour, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais.
Le lendemain n’est garanti à personne, qu’il soit jeune ou vieux.
Aujourd’hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.
N’attends pas, fais-le aujourd’hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n’avoir pas pris le temps d’un sourire, d’une caresse, d’un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire « je regrette », « pardonne-moi », « s’il te plaît », et tous les mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force etla sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.
Gabriel Garcia Marquez
Brumes
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